Admettre à défaut de comprendre

La même vidéo mais directement visible ( ).



Et puis cela me fait penser à l'excellentissime film reportage : Brenda Billili ! (regarde "l'instrument" à partir de 3:02)



Si tu peux te le procurer et que tu aimes cette musique, l'ambiance de l'Afrique centrale et du Zaïre-RDC y est exactement décrite.

Je partage un morceau que j'adore écouter..

Il me semble bien qu'il m'a été conseillé dans une autre vie ZCienne par Harpo.

Toujours en Afrique, connais-tu la musique Malienne : Rokia Trore, Toumani Diabate, ... ?

ecto gammat a écrit: Toujours en Afrique, connais-tu la musique Malienne : Rokia Trore, Toumani Diabate, ... ?

Non mais je prends

Un beau matin


Il n'avait peur de personne
Il n'avait peur de rien
Mais un matin un beau matin
Il croit voir quelque chose
Mais il dit Ce n'est rien
Et il avait raison
Avec sa raison sans nul doute
Ce n'était rien
Mais le matin ce même matin
Il croit entendre quelqu'un
Et il ouvrit la porte
Et il la referma en disant Personne
Et il avait raison
Avec sa raison sans nul doute
Il n'y avait personne
Mais soudain il eut peur
Et il comprit qu'il était seul
Mais qu'il n'était pas tout seul
Et c'est alors qu'il vit
Rien en personne devant lui.



Un poème de Jacques Prévert

Surprenant écho poétique, rien en personne, écho d'un dédoublement de soi, en guise d'altérité.

Tristesse de l'intime solitude ainsi mise en évidence.

L'autre (en relation) est-il perçu consciemment comme autre, est-il indépendant de nous ou n'est-il qu'un miroir de ce que nous sommes ou croyons être, à la fois différent à la fois nous même.
L'autre (en relation) conserve-t-il sa liberté et nous, la conservons nous par rapport à lui ?
Quelle est la charge, l'envahissement que nous imposons de bonne foi à l'autre (en relation) et toute relation n'est-elle pas une sorte d'intrusion en l'autre. Ne sommes nous pas les répétiteurs inconsolables de la mythique fusion ?

Alors, si l'autre est en partie illusion pour ce à quoi nous aspirions, l'autre si proche et si étrange, l'autre en qui nous nous construisons ainsi qu'il se construit en nous, quels sont ces visiteurs discrets dont nous ressentons la présence, dont peut-être , nous espérons la présence ? Est-ce peut-être ce qu'il nous reste de liberté....

Rien



Tout simplement !

Salif Keïta, bien sur... musique malienne.

Bonjour à toi ô echo gamma.
Pardonne mon inculture, du latin je ne sais rien.
Donne moi juste la permission de trembler à lire tes poèmes de bleu colorés..
Si j'osais, je t'inviterais dans mon tit nid nouveau mais je crains que ma cervelle d'oiseau s'effarouche de cet animal qu'est le Cerval. Car si tu viens à plusieurs, deux cerveaux seraient de trop pour un tit moine haut.

avec plaisir Bliss!

J'aime tes poèmes Ecto . A moi:

Les notes sombres

La vie est un blues, en quête sa propre identité on y perd son âme au son des refrains psychédéliques pour finalement se retrouver face à sa propre mélancolie.
Elle est une mélodie ténébreuse, qui martèle nos cœurs de ses sourdes basses, voilant nos sens au rythme d'une danse déchiquetée mais oh combien romantique.

La vie est un cri de rage, de passion et d'amour, ou nos sentiments et nos désirs les plus obscurs s’entremêlent pour s'assembler en une symphonie étrange.

Danse, frappe, ris, pleurs, chante, inscris les notes de ton existence sur la partition de la vie, et tandis qu'approche le crépuscule de ton être, voilà que se consume en un long soupir la fin du règne de ton âme.

C'était quoi la question à laquelle je répondais, avant qu'elle ne disparusse   
Mine de rien ?  

merci Basilice pour Folon !
... et bouh ... Mali... je repars à la mine ?
... non je "retourne au bosquet" comme me l'a expliqué ce sage africain
et je monterai sur le Kilimandjaro contempler le Rien pour en faire mon Tout
cherchez pas à comprendre ça manque de contexte il me faudrait retrouver ses paroles, je n'en ai plus que le gout dans mon être ...
faites comme si je n'avais rien écrit

ecto gammat a écrit:

Ne sommes nous pas les répétiteurs inconsolables de la mythique fusion ?

Je ne saurai pas répondre à cette question et pourtant une réponse m'est venue en écho...
Je crois que nous en avons juste gardé la mémoire, sera ma réponse. Pourtant ce "je crois", quand je t'ai lu, a pris force de soudaine et fulgurante vérité en moi. Quand je t'ai lu, cette réponse m'est venue. Cette mémoire a pour certains force de mémoire vive, pour d'autres non.
Mais je ne peux pas continuer, parce que sous le poids des mots qui me viennent, je me mets à trembler...

Si le syndrôme d'Asperger vous intéresse :

Formidable témoignage, très vrai, très simple.

Merci à ceux qui l'on colporté sur FB.

J'allais oublier de citer l'adresse du site : http : // emoiemoietmoi.over-blog.com/2013/12/vid%C3%A9o-n-1-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-et-pr%C3%A9jug%C3%A9s.html

En revenant sur l'Afrique, Nelson Mandela est décédé aujourd'hui d'une infection pulmonaire...

Non ?? Je savais pas !!  

Je passais faire un peu d'écho ici... et  

Mmmmmm ce que ça fait du bien d'entrendre et de voir cette jeune femme, merci je fais passer mais d'abord je savoure ce que ça fait vibrer en moi....!
Merci ecto gammat

Pour Mandela : bon voyage et bon repos !   

Ce matin quand la nouvelle nous est arrivée, nos voix se sont soudain éteintes.
Ma fille s'est mise à pleurer.
Elle m'avait demandé de lui commander Invictus. Nous l'avons reçu avant hier.
Tu pleures Mandela? Alors, il n'est pas mort!

Bonjour Ecto, bonjour les z
Ca fait beaucoup de bon matin
Adieu Nelson
Autisme Asperger

Merci

A bientôt, bonne journée "quand même"...

Merci pour ton partage de cette vidéo Ecto Gammat. Bon nombre de choses résonnent en moi avec stupeur... 

Bonne journée  

Source : Fubiz

Source : Fubiz (encore)

First Light

Le réalisateur Mackenzie Sheppard a imaginé cette superbe vidéo intitulée « First Light ». D’une incroyable beauté, cette vidéo tournée à Pursat au Cambodge propose une lumière parfaitement maîtrisée. L’ensemble est à découvrir en détails à la fois en images et en vidéo dans la suite de l’article.

celui qui n'a pas
pénétré sa nuit
n'est pas descendu
dans l'abîme

que sait-il du regard
qui s'inverse
du face-à-face avec soi
des tourments qu'il entraîne

que sait-il
de l'âpreté du combat
du sans-fond de la détresse
des affres de l'agonie

que sait-il
de ce qui naît
du consentement
à la mort

Charles Juliet – Poème (1997)

Source : Beauty will save the wolrd

que sait-il
de la matière de ses rêves,
du lever du soleil,
du visage de l'enfant.

Mandela ne fut pas seul, il y eut aussi :



Mon père la détestait, il n'était plus de son siècle.
Cela suffit pour en faire une référence, en quelque sorte.
Mais ne soyons pas angéliques... La RSA n'est pas un paradis, c'est un pays très dur.







Et sa chanson, à la fin de sa vie :

Et puis encore une chose qu'on entends pas souvent, mis à part une fois, dans un film "Les Dieux sont tombés sur la tête", il y a .... trop longtemps.
Les clicks de la langue des Bushmens.

J'ignorais que Miriam Makeba en avait fait une chanson. Ici,
à Kinshasa, en 1974 :



Miriam Makeba perform Quongqothwane also known as the click song during the festival "Zaire 74". Taken from the documentary movie "Soul Power" about the festival. It was a three day live music festival that took place on September 22 to 24,1974 at the 20th of May Stadium in Kinshasa, Zaire (now Democratic Republic of the Congo). The concert, conceived by Hugh Masekela and record producer Stewart Levine, was meant to be a major promotional event for the heavyweight boxing championship match between Muhammad Ali and George Foreman, known as "The Rumble in the Jungle". Featured performers included top R&B and soul artists from the United States such as James Brown, Bill Withers, B.B. King, and The Spinners as well as prominent African performers such as Miriam Makeba, TPOK Jazz, and Tabu Ley Rochereau. Other performers included Celia Cruz and the Fania All-Stars.

ecto gammat a écrit:Mandela ne fut pas seul, il y eut aussi :

Bonjour ecto gammat, si je puis me permettre, à la faveur de cette nouvelle identité...

Mandela et Makeba ne furent pas les seuls, en effet.
J'aime rappeler les noms de Doris Lessing et de Nadine Gordimer, toutes deux prix Nobel de littérature.
Doris Lessing est bien traduite (il faut s'accrocher pour lire son autobiographie Dans ma peau). L'hommage rendu à Nadine Gordimer de moindre qualité, permet tout de même à des francophones de découvrir ses oeuvres. J'avais beaucoup aimé Pillage, un petit recueil de nouvelles qui aborde les relations Noirs/Blancs sous des angles originaux.

Oula ecto il va falloir que je prenne le temps de voir toutes tes videos!

Aux anciens des anciens...
Aux peuples racines
http://bushmanmusic.org/

Honneur à ceux qui savent d'un Rien faire un Tout pour le bien de chacun et pour rien...
La musique est une transe, la danse la cale...

plein d'étoile dans leurs yeux, comme j'aime cette femme ! la radio ne m'avais jamais montré son visage et son corps...
Eux savent, plus nous, merci du rappel

Ecto Gamma continue s'il te plait à raconter...

je regarde tout ça et m'instruit

nistarok laissons nous le temps dans cet espace : je n'ai pas non plus répondu à ta question, elle est partie dans les sons
je cherche ceux des pygmées...

Je croyais que c'était interdit de fumer dans les labo... ?

Nistarok MERCI !!!
J'avais moins de 20 ans et j'étais fille au pair sous la pluie Londonnienne. Je me réchauffais au son de la voix et des rythmes de Johny Clegg ...  

  à toi Ecto

Promenade musicale africaine en cet hiver pas loin de démarrer (honteusement ensoleillé pour certains (Tee Shirt en terrasse de guinguette au bord de l'eau, hier midi ...))

Spoiler:

Mali :



Et ici, un concert de 1h40 de Rokia Traore : http://liveweb.arte.tv/fr/video/Rokia_Traore_Les_Suds_Arles/

Afrique centrale, rumba congolaise, (en souvenir de Brazzaville)  :



Et en hommage au roi de la rumba :

Echos des sons aux images ou des images aux sons...
http://mbia.e-monsite.com/

Under Water :Lucas Sauviller

Humour...tentative... 

Renarde20 a écrit:Honteusement ensoleillé mais tellement bon qu'on en redemande

Ici aussi (Bretagne) c'est fiat lux à donf et on ne s'en lasse pas.

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Aparté :

Dis-moi, "Fabuliotte",
dans "NON", qu'est-ce que tu ne comprends pas
et ne prends pas mon nouveau pseudo comme excuse,
et ne me fait pas croire à une quelconque indigence intellectuelle !

Fin d’aparté.

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En vous priant de bien vouloir m'excuser.

Quelques notes de mélancolie, ce soir.







Chutttttttt

ecto gammat a écrit:En vous priant de bien vouloir m'excuser.

On ne pourra pas dire que je n'ai pas fait d'effort pour tendre, retendre et reretendre la main.
Cette fois j'abandonne, vraiment.

ecto gammat a écrit: Tee Shirt en terrasse de guinguette au bord de l'eau, hier midi ..

Ha bon ? tu t'ennuie pas toi dis-donc   

Pas taper .. ou pas fort    

Et tu aurais vu cela, toutes les filles se retournaient pour m'admirer....
le bijou en or, sur un torse bien bronzé et glabre façon métrosexuel...



Allez, une autre nouveauté du Top 50....  

ecto gammat a écrit:Et tu aurais vu cela, toutes les filles se retournaient pour m'admirer....
le bijou en or, sur un torse bien bronzé et glabre façon métrosexuel...

   pourquoi j'suis jamais dans les bons coups môa...    

Ah d'accord ! En effet pas mal ! Je te croyais plus du genre



  

Mais t'as piraté ma web'cam !
C'est déloyal !

T'vas voir ta réserve de noisettes, ce que je vais en faire à la récrée ... !

    

Sapin, copain, bouquin..... ce fut souvent chagrin.
Heureusement il y a ZC, ses fêlés et ses rencontres IRL.
Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière.


Mais aussi quelque fois :

La Cloche fêlée


II est amer et doux, pendant les nuits d'hiver,
D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume,
Les souvenirs lointains lentement s'élever
Au bruit des carillons qui chantent dans la brume.

Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux
Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante,
Jette fidèlement son cri religieux,
Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente!

Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis
Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits,
II arrive souvent que sa voix affaiblie

Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie
Au bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts
Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts.

Charles BAUDELAIRE