Psychomotricité

Chers amis zèbres,

j'espère que j'introduis un nouveau sujet, désolée si ce n'est pas le cas, je découvre encore le site...

Je me demandais si les HP ont une vitesse psychomotrice nettement plus élevée que la moyenne? Par exemple en regardant des non-zèbres toute la journée je m'interroge, leurs mouvements me paraissent parfois tellement lents, irréfléchis, maladroits... Le plus flagrant me semble-t-il est ce côté individualiste, le fait qu'ils n'ont la plupart du temps pas conscience de la place que prend leur corps et de comment le mouvoir sans déranger tous les passants à côté.
Anecdote débile, quand je vais faire mes courses (dans une grande ville certes), j'ai toujours cette impression pénible de devoir slalomer entre les gens qui m'entourent et marchent à un pas d'escargot sans savoir où ils vont, errant au gré de leurs envies, sans but...

C'est un peu discriminant mais c'est mon ressenti, et pas qu'en Suisse, à l'étranger aussi, alors à nouveau je me dis que c'est moi qui doit être différente...

Avez-vous vécu des expériences similaires?
Merci d'avance! :-)

A bientôt

effectivement d'autres sujets on répondu à ta question. Tape simplement "vitesse" dans la recherche interne.
Une des caractéristiques de la douance est un influx nerveux plus rapide. Ce qui permets par exemple un taux de traitement plus élevé des infos sensorielles.

Merci!

ah oui le slalom dans les supermarché! J'adore, je me prends pour un pilote de course!
Mais pas tout le temps, je peux aussi rester 2 heures au rayon de l huile d'olive pour analyser toutes les étiquettes...

Oh! Désolée pour la grosse faute. On va dire que le manque du "s" à supermarché est du à ma vitesse d'écriture ;-)

Je suis tout a fait d'accord et j'ai le même ressenti. Je suis quelqu'un d'assez maladroit mais justement parceque j'agis trop rapidement
J'ai l'impression que les autres voient dans la foule une entité qu'ils ne respectent pas, du coup ils se permettent de l'handicaper (lenteur)et de la bousculer

Ce sujet m'intéresse beaucoup.

C'est un sujet sur lequel j'ai cherché des références sans en trouver, si jamais vous avez

- vos expériences perso (je fais pareil au supermarché et je le ressens comme toi)

- des bouquins sur le sujet

- des gens à consulter (psy, autres...)
allez y, ça m'intéresse.

Depuis l'enfance j'ai ce souci là et on me le reproche, et quand je n'en tiens pas compte je suis mal: besoin de vitesse, d'adrénaline, d'endorphine, de dépenser mon énergie... sous peine de déprimer, comme je le fais aujourd'hui. Comprendre n'est peut-être pas si utile, constater, dans mon cas et accepter mes besoins serait déjà un pas énorme pour moi, mes parents m'ont filé des claques à cause de ça, mais je n'y pouvais strictement rien, j'ai réussi me à contrôler en déprimant depuis l'âge de 7 ans en CP car on ne pouvait pas bouger à l'école. La dépression comme moyen d'intégration... c'est crédible ?