Classique dans la tête
+5
Aerienne
Lemniscate le papillon
Renarde20
Harpo
NewHope
9 participants
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Classique dans la tête
Vive le retour des iles de Maj - sur un air de symphonie et un verre de son fameux Ti' punch - !!!!!
FESTOYONS POUR CETTE NOUVELLE VIE AU SEIN DE LA SAVANE ET EN DEHORS §
FESTOYONS POUR CETTE NOUVELLE VIE AU SEIN DE LA SAVANE ET EN DEHORS §
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Classique dans la tête
On lui dirai une coupe à la Einstein... !
Ce ne serai pas un surdoué ?
Ce ne serai pas un surdoué ?
Invité- Invité
Re: Classique dans la tête
Oui, c'est un
Cygne - Katia and Marielle Labeque - Gautier Capuçon
Cygne - Katia and Marielle Labeque - Gautier Capuçon
Invité- Invité
Re: Classique dans la tête
J'aime parfois plonger dans tes O si profonds
accrocher s'envoler par delà tes deux L
tes lettres enivrantes m'attirent vers un fond
ou me transportent sereine comme oiseau en ailes
quelques degrés suffisent au trop plein de désir
mes yeux s'illuminent mes pupilles se dilatent
mon corps se détend mes mains deviennent moites
du plaisir à l'extase séparent quelques soupirs
de couleurs variées aux parfums si subtiles
déversant ton arôme de pays si lointains
tu donnes de l'espoir à mes idées futiles
je me plais à penser à de nouveaux desseins
Reste boisson divine au pouvoir envoûtant
tu animes mes nuits mais fait craindre matin
alors pour oublier tu chasses mon chagrin
ALCOOL alcool alcool
alors chantons euphorie
le fort rit quand le faible pli
chants sont nets si la voie éclaire
accrocher s'envoler par delà tes deux L
tes lettres enivrantes m'attirent vers un fond
ou me transportent sereine comme oiseau en ailes
quelques degrés suffisent au trop plein de désir
mes yeux s'illuminent mes pupilles se dilatent
mon corps se détend mes mains deviennent moites
du plaisir à l'extase séparent quelques soupirs
de couleurs variées aux parfums si subtiles
déversant ton arôme de pays si lointains
tu donnes de l'espoir à mes idées futiles
je me plais à penser à de nouveaux desseins
Reste boisson divine au pouvoir envoûtant
tu animes mes nuits mais fait craindre matin
alors pour oublier tu chasses mon chagrin
ALCOOL alcool alcool
alors chantons euphorie
le fort rit quand le faible pli
chants sont nets si la voie éclaire
Invité- Invité
Re: Classique dans la tête
Est-ce que le classique s'arrête après le 19ème?
Je ne le crois pas. Alors, voici ma contribution sur ce fil.
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Classique dans la tête
J'espère que cet air très connu te plaira!
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Classique dans la tête
AHHH c'est donc toi qui m'a piquer la dernière tranche de melon.... pas grave je prendrai du rhum...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 54
Localisation : Gard
Re: Classique dans la tête
Les copains d'abord...ok....et les copines alors !???
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 54
Localisation : Gard
Re: Classique dans la tête
Merci pour ce fil à écouter, Majorette. Il accompagne ma soirée en douceur.
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: Classique dans la tête
La Musique (Baudelaire)
La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile;
La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile ;
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir !
***
Merci Majorette pour ces instants magiques Saint-Saëns, Schubert, Rachmaninoff, Mozart, Tchaïkovski et... pour les Marquises de Brel, qui est un encouragement incessant, "gémir n'est pas de mise, aux Marquises", sublime.
Merci jmd pour ces morceaux inoubliables de Bach qui font résonner doublement l'âme sensible à la musique et le registre des mathématiques.
Je vous ai écoutés ce matin. A présent, même si le monde s'écroule, peu importe... finalement.
La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile;
La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile ;
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir !
***
Merci Majorette pour ces instants magiques Saint-Saëns, Schubert, Rachmaninoff, Mozart, Tchaïkovski et... pour les Marquises de Brel, qui est un encouragement incessant, "gémir n'est pas de mise, aux Marquises", sublime.
Merci jmd pour ces morceaux inoubliables de Bach qui font résonner doublement l'âme sensible à la musique et le registre des mathématiques.
Je vous ai écoutés ce matin. A présent, même si le monde s'écroule, peu importe... finalement.
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Classique dans la tête
c'est étrange, je suis en train de rererererererelire
Élévation de Baudelaire
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
décidément ...
Élévation de Baudelaire
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
décidément ...
Invité- Invité
Re: Classique dans la tête
Georges Brassens - Il n'y a pas d'Amour Heureux, 1965
(music de Georges Brassens - poeme de Louis Aragon)
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de ce lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Invité- Invité
Re: Classique dans la tête
Chère Majorette
Les histoires d'amour finissent mal tandis qu'il n'y a pas d'amour heureux.
Merci de saboter à distance mon fil!
Aragon fut choqué d'apprendre que sa sœur était en fait sa mère et que sa mère était sa grand-mère... De quoi être marqué à vie par cet énorme double mensonge concomitant de sa mère et sa grand-mère. L'opinion qu'on émet dans ces circonstances ne peut guère fleurer l'optimisme. Alors on écrit un poème comme "il n'y a pas d'amour heureux".
Au fond de ton cœur, ne crois-tu pas que ce n'est que par la complexité de notre cerveau et de nos sentiments, de nos pensées liées au passé, qu'on se heurte à l'échec alors qu'après analyse de nos propres chimères, quand on a rencontré une personne qui vous comprend et qui vous aime telle que vous êtes, cette porte fermée avec une multitude de cadenas garantissant la sérénité de l'âme, cette promesse de s'en tenir à la solitude la plus absolue, ce refus sauvage et déterminé face à l'autre qui vous offre tout, toutes les chaînes tombent, tous les artifices de protection s'en vont, et l'on retrouve cette innocence de la confiance donnée sans compter.
Les histoires d'amour finissent mal tandis qu'il n'y a pas d'amour heureux.
Merci de saboter à distance mon fil!
Aragon fut choqué d'apprendre que sa sœur était en fait sa mère et que sa mère était sa grand-mère... De quoi être marqué à vie par cet énorme double mensonge concomitant de sa mère et sa grand-mère. L'opinion qu'on émet dans ces circonstances ne peut guère fleurer l'optimisme. Alors on écrit un poème comme "il n'y a pas d'amour heureux".
Au fond de ton cœur, ne crois-tu pas que ce n'est que par la complexité de notre cerveau et de nos sentiments, de nos pensées liées au passé, qu'on se heurte à l'échec alors qu'après analyse de nos propres chimères, quand on a rencontré une personne qui vous comprend et qui vous aime telle que vous êtes, cette porte fermée avec une multitude de cadenas garantissant la sérénité de l'âme, cette promesse de s'en tenir à la solitude la plus absolue, ce refus sauvage et déterminé face à l'autre qui vous offre tout, toutes les chaînes tombent, tous les artifices de protection s'en vont, et l'on retrouve cette innocence de la confiance donnée sans compter.
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Classique dans la tête
Desperate,
J'apprécie énormément ce que tu écris, quel talent tu as.
Je m'autorise à tendre une corde entre mon fil et le tien afin de permettre à ceux qui ne t'ont pas encore lu, de tenter le passage et de te découvrir tes écrits.
Je précise tout de même que Desperate me taquine en parlant de sabordage, aucune ambiguïté dans ce joli mot.
Concernant le fond de mon coeur, hum, difficile d'exprimer ce sentiment d'amour.
Tout est pêle-mêle et si confus, sentiment, émotion.
Apprivoiser le tout et permettre une nouvelle expression, plus douce, plus sereine.
Simplement essayer de ressentir, oui c'est bien cela que j'essaie de libérer ce que j'ai enfoui au plus profond, enlever la couche d'anesthésiant.
Et peut-être alors ....
J'apprécie énormément ce que tu écris, quel talent tu as.
Je m'autorise à tendre une corde entre mon fil et le tien afin de permettre à ceux qui ne t'ont pas encore lu, de tenter le passage et de te découvrir tes écrits.
Je précise tout de même que Desperate me taquine en parlant de sabordage, aucune ambiguïté dans ce joli mot.
Concernant le fond de mon coeur, hum, difficile d'exprimer ce sentiment d'amour.
Tout est pêle-mêle et si confus, sentiment, émotion.
Apprivoiser le tout et permettre une nouvelle expression, plus douce, plus sereine.
Simplement essayer de ressentir, oui c'est bien cela que j'essaie de libérer ce que j'ai enfoui au plus profond, enlever la couche d'anesthésiant.
Et peut-être alors ....
Invité- Invité
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Dans ma tête embrouillée...
» C'est le bazar dans ma tête
» Des sons dans la tête
» Un requin dans la tête
» [b]C'est le foutoir dans ma tête !!![/b]
» C'est le bazar dans ma tête
» Des sons dans la tête
» Un requin dans la tête
» [b]C'est le foutoir dans ma tête !!![/b]
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum