Crise avec les parents

Malgré mes 32 printemps et après mon récent coming-out zébré auprès de mes parents, je suis en colère contre eux...
Colère de ne pas avoir été "détecté enfant" et d'avoir peut-être (ou pas) perdu mon temps....
Ma colère est-elle juste, dois-je passer sur ces années "pour rien"??
Je ressens cette même colère contre certains profs, au cours de mon cursus scolaire.
J'attends vos réponses

Le veilleur

pareil, j'pense que c'est assez courant comme réaction. Je rage d'autant plus que je me suis pas privé de répéter que l'école c'était trop lent, que j'étais pas à mal place etc... quand j'ai ouvert le bouquin de JSF, mon espoir c'était pas tant de me retrouver dedans que de pouvoir dire "vous voyez bien que j'inventais pas", mais ça ne semblait pas être une surprise pour eux...

quant aux profs... j'ai pas attendu d'être officiellement étiqueté avant de les détester, enfin un bon nombre d'entre eux en tout cas mais j'attendais rien d'eux.

j'attends les réponses des autres avec curiosité

Je comprend cette colère et la partage...

Maintenant, je ne pense pas que la rancœur puisse te faire progresser.
Souvent c'est le dialogue qui va aider.
J'ai conscience que ce sont des bonnes paroles et qu'il est beaucoup plus dur de passer à l'acte...
Mais tu as déjà eu le courage de faire ton coming-out...

Les profs on s'en fout, ils ne se remettraient de toute façon pas en cause même si on leur collait le bilan psychologique sous le nez...
Je ne crois pas qu'il soit utile de ruminer contre eux... Soit ils n'en valent pas la peine, soit ils ne comprendraient pas.
Je pense même qu'une infime partie se morfondrait de ne pas l'avoir vu, mais bon...

Comment tes parents ont-ils réagit ?

Merci de vos réactions !!

Ils ont dit qu'ils m'avaient fait voir chez des psys quand j'étais petit mais que ces derniers n'avaient pas réalisé...on me donnait de l'homéopathie pour me calmer et on me collait de la musique classique pour les mêmes résultats -_-
Je pense qu'ils culpabilisent un peu, des évènements sont revenus à la surface et ma mère m'a rappelé des évènements que j'avais oublié

Le veilleur

les miens ils leur ont dit que j'étais trop nerveux et qu'il fallait me mettre aux scouts ^^ je sais pas si la colère fait avancer les choses mais c'est déjà plus sain à mon avis que de s'en vouloir à soi-même (et plus juste aussi) après oué, le dialogue... ce qui rend les choses difficiles c'est qu'on s'aperçoit qu'ils ne se sont pas forcément bien rendu compte, et nous on débarque soudain avec des histoires vieilles de 10 ou 20 ans...

Pour ma part ... mes parents je ne leur parle presque pas. Le minimum syndical on va dire. Je n'aime pas avoir de conversation avec eux et je suis pour eux la dernière des imbéciles. Ils ne sont même pas au courant que je suis surdouée, ni même que j'ai fait un test il y a quatre ans. Je n'ai pas envie de partager avec eux.
De la colère j'en ai épisodiquement contre eux. Quand ils pensent que je ne ferais rien de bien dans la vie. Que je ne deviendrais personne. Ils ne comprennent pas que je veux juste être moi. Je ne leur en veux pas de ne pas m'avoir détecter. Je ne suis pas en colère contre eux. En même temps je cache tellement qui je suis ...
J'ai par contre de la colère pour tout ceux qui m'ont fait réellement mal, dans tous les sens du terme, simplement parce que j'étais différente. J'ai de la haine contre ceux qui ont voulu me faire rentrer dans le moule à coups de pieds et de poings tout ça parce que c'est comme ça qu'il faut être. J'en veux à tout ceux qui n'ont pas voulu de moi telle que j'étais, et je suis, et qui ont tout fait pour me faire changer.
Je n'en veux pas à ceux qui n'ont pas vu, mais à ceux qui ont vu et voulu changer.

Moi j'étais plutôt du genre introverti, à me faire le plus petit et le plus discret possible...
Et j'avais plutôt intérêt avec un père alcoolique et psychopathe...

Du coup si je ne me sentais pas bien ou que j'étais asocial, les gens (dont moi) pensaient que cela venait de mon enfance...

Ma mère a du mal a me sortir des détails de mon enfance... dommage...

Moi je vis toujours avec mes parents (on dirait une grosse blague) mais je n'ai encore que 17 ans alors je ne porte pas le pin's des supporters de Tanguy.
Ceci dit... mon plus gros problème fut mon père... C'est quelqu'un d'injuste qui accuse tous ses proches lorsque c'est lui le vrai coupable. Combien de fois j'ai voulu lui dire, lui montrer que le raisonnement qu'il avait était d'une telle mauvaise foi que ça me brûlait les tripes, les poumons, le cœur. Parce que bien entendu, je suis LE bouc-émissaire en titre... Et enfant unique... pas de frère avec qui pleurer ou faire la révolution anti-parentale.
J'arrive pas à en parler par écrit.
Et ma mère est absorbée (complètement) par son travail. Si elle n'y est pas c'est qu'elle travail à la maison et si on est en week-end, elle essaye de se détendre à cause d'une semaine rude... pas le temps d'écouter son seul enfant. Pas le temps de comprendre sa souffrance et l'évidente différence.
Pourtant elle l'a vu... Un jour maman me dit qu'elle ne comprend pas ce qu'elle a raté dans mon éducation, elle se sens coupable de me voir en dépression... mais lorsque je lui explique qu'elle n'y peut rien, que le problème vient de moi et que par la suite, illuminée, je pose le mot "surdoué" entre deux hoquets, elle me dit non. Et finalement n'écoute pas la ferveur avec laquelle je lui explique ce qui m'emporte lorsque je lis ce que vous écrivez... à quel point pour une fois je me reconnais quelque part. Alors que ça pourrait lui donner une clef pour comprendre, elle la rejète...
Je ne comprend pas.

Et concernant les enseignants... pfff les enseignants
J'en ai apprécié quelques uns tout de même... sur les doigts de la main... de français, littérature et philosophie...
Mais je n'ai pas eu énormément de problème avec tout ces gens... ce qui comptait pour moi c'était le jeu... on m'a juste trouvé étourdie et immature à la sortie primaire.... et le collège m'a laissée étourdie mais m'a tellement traumatisé que je suis devenue quelqu'un de très mature (trop ?).
Bref c'est un peu gênant de se rendre compte qu'on a écrit tout ça sur nous... j'espère que tout ce que je dirais ne sera pas retenu contre moi.

Syïlis, j'ai lu quelque part (désolé, je ne me souviens plus où),
que le rejet du sujet par un des parent pouvait cacher le rejet pour lui même.
Ça y est je me souviens, je ne l'ai pas lu, je l'ai entendu lors d'une conférence à Lyon le mois dernier avec A. Adda.
Pour une raison ou une autre, il est possible que ta mère ait des rayures mais refuse de les voir.
(la différence lui fait-elle peur, son enfance a-t-elle été traumatisante...)
C'est très souvent un mécanisme inconscient, mais le psychologue qui parlait disait que c'était assez dangereux pour "l'enfant" car ses propres parents niaient la réalité de son être...
Il n'avait pas de solution à proposer...

Merci Dilbert (:
C'est étrange que tu m'en parles... Je pensais aussi... je me suis demandée qui pouvait bien m'avoir donné cette robe... J'ai pensé d'abord à mon père qui visiblement est quelqu'un de très sensible (mais qui se gère très très mal °-° )... et puis, j'ai étudié la Maternelle qui comprend ce que je lui dit, et qui ne s'étonne pas de mes questions... et qui a développé une giga capacité d'analyse des comportements socio...(j'ai le virus d'ailleurs)... mais l'idée n'a pas voulu faire son chemin. Ma mère n'a pas (trop) peur de la différence... je crois. Elle a assumé le fait d'être un garçon manqué durant toute son enfance et son adolescence... mais elle ne m'a jamais dis si elle en avait souffert, elle ne m'a parlé que des jeux de cowboy avec des pistolets en bois qu'elle fabriquait... Je ne l'ai vu pleurer qu'une seule fois de toute ma vie... elle est très forte... je sais que c'est un bouclier mais je n'ai pas cherché à comprendre plus car j'ai besoin d'elle... et si je commence l'atomiser...(mais maintenant, je peux comprendre les failles et les accepter...)
Je vais tout de même continuer et aller plus loin avec cette hypothèse... peut être qu'en fait j'ai deux parents zèbres qui se refoulent... ça expliquerait certaines choses... mais n'allons pas trop vite.
Merci bis Dilbert pour la nourriture... j'ai de quoi ruminer

@Syïlis

Les rayures sont transmises comme d'autres caractères génétiques, donc mène ton enquête pour savoir qui les portait avant toi
C'est sympathique de pouvoir lire vos réactions sur le sujet, merci merci

le veilleur

D'après ce que tu dis, je ne serai pas étonné que tu aies 2 géniteurs noir et blanc...
Mais bon... dur d'avoir des affirmations dans ce domaine.

leveilleur a écrit:Malgré mes 32 printemps et après mon récent coming-out zébré auprès de mes parents, je suis en colère contre eux...
Colère de ne pas avoir été "détecté enfant" et d'avoir peut-être (ou pas) perdu mon temps....
Ma colère est-elle juste, dois-je passer sur ces années "pour rien"??
Je ressens cette même colère contre certains profs, au cours de mon cursus scolaire.
J'attends vos réponses

Le veilleur

c'est incroyable ce qu'il peut y avoir de points communs entre les zèbres!
j'ai eu exactement les mêmes difficultés à l'école et j'en ai parfois voulu à mes parents de m'avoir fait perdre des années durant lesquelles je m'ennuyais alors que je cherchais déja à monter la barre de mes connaissances beaucoup plus haut.

Je crois que je suis une privilégiée (de ce côté-là parce que sinon j'ai vécu des choses très dures enfant).
Ma mère m'a surement légué ses rayures, mais elle ne se savait pas "surdouée", alors ce que je faisais ne l'étonnait pas parce que l'entourage disait juste "Oh elle fait plein de choses comme toi au même âge!". En côtoyant d'autres enfants, elle s'est rendue compte que j'étais différente, et elle a agi en conséquence, c'est-à-dire qu'elle a répondu à mes besoins de "nourriture intellectuelle" : bouquins, sorties culturelles, discussions sans fin, réponses à mes questions innombrables.... elle m'a stimulé quoi. Merci maman!

Malgré mes 32 printemps et après mon récent coming-out zébré auprès de mes parents, je suis en colère contre eux...
Colère de ne pas avoir été "détecté enfant" et d'avoir peut-être (ou pas) perdu mon temps....
Ma colère est-elle juste, dois-je passer sur ces années "pour rien"??
Je ressens cette même colère contre certains profs, au cours de mon cursus scolaire.

je suis passé par là. Malheureusement je comprend aujourd'hui que pour beaucoup de monde il est très difficile d'atteindre l'état de conscience de son enfant. Il faut déjà que nos parents s'intrasectent et pour ma part les évènements violents et tragiques de ma vie m'ont toujours mis au second plan. Bien sur que nos parents nous trouvent intelligent et beau, les miens m'ont fait avoir des overdoses de culture et de discutions prise de tête (art art art art art.... que suis je ? un artiste... bizarre hein ). La je sens que beaucoup vont me dire chanceux. Pourtant, être surdoués ça n'a rien à voir avec l'intelligence ou la culture, c'est une manière de penser, de voir les choses toujours en avance et être toujours en décalage avec son âge. Pour que des personnes l'admettent et le comprennent il faut savoir l'expliquer et le transmettre. Pour ma part le travail fut long, douloureux et cruel, mais mes parents commencent à me comprendre.


Bon courage et arrête d'en vouloir au monde, ils ne comprennent pas, c'est tout.

mes parents ne sont pas au courant.
Mon petit frère les aussi mais lui vie chez ma belle mere ,qui elle est au courant pour mon frere.Je vive seul avec ma mere et je la sens un peu demunis face a certain de mes raisonnements.j'hésite beaucoup a lui dire de plus on parle pas beaucoup...
quant a mon pere je lui parle encors moin,lors d'une discution il m'a dit :"c'est un peu comme une pathologie" depuis les discutions sont encors plus reduite.
j'aime beaucoup mon petit frére malgres le fait que l'on vive loin l'un de l'autre et j'aimerai lui apporté l'aide et le soutiens que je n'est pas eu donc je sais pas si l'avouer a mes parents aiderai personnellement et aiderai a avoir des contactes plus regulier/rapprocher avec mon frère.
je suis ouverte a tout vos conseilles et experience .merci

Tres interessante discussion, indeed!

La rancoeur, rage, colere contre ceux qui auraient du voir, nous aider, etre la pour nous guider est normale et saine. Il faut qu elle s exprime d une maniere ou d une autre (pas forcement em gueulant sur les gens), en criant dans in champ, en tapant dans in sac. Et c est normal en meme temps. Apres, rien ne seers de s enfermer dedans. Vivre toute SAP vie avec de la rancoeur n aide certainement pas a etre epanoui. Et meme mettre de la distance avec ces personnes n aident pas. Ca soulage pour in petit bout de temps mais va revient toujours juste sous la surface.

Il faut laisser sortir cette colere et ensuite pardonner. Meme si eux ne changent pas, il faut juste laisser aller, guerir de sea blessures et continuer sa vie. A quoi bon vivre dans ce qui aurait pu ou du etre. C est rester victime que d attendre que les autres changent, victimes des traumatismes, victime de son passe.

La colere est importante car elle permet de passer un cap, elle donne une energie qu il faut utiliser a bon escient pour guerir et retrouver la paix.

C est loin d etre facile tous les jours mais va fait in bien fou au bout du chemin

j'ai tapé "parents" (pas sur eux,...)
je cherchais justement à voir les avis des gens la dessus.
intéressant, merci pour vos échanges.
j'ai 31 ans,
ai pu respirer dans ma vie les périodes ou j'ai totalement oublié les parents. à savoir une année de redoublement ou je les ai detesté pour ce qu'ils étaient, et pendant un accident de santé grave ou j'ai décidé de ne plus m'alourdir en considérant ces parents comme des gens qui sont la pour moi.
j'ai d'ailleurs commencé à réfléchir, a avoir un vrai cerveau à 17 ans, c'est d'un incroyable ca aussi...(cette meme année de redoublement ou j'ai dit non aux parents et a tout ce qu'ils pouvaient representer.) avant c'était 17 années à vivre au rythme mental des boulets qui me faisaient toute ma vie .(oui je parle des parents.)

cette respiration dont je parle, il s'agit de legéreté, de vraie vie, d'une vie à moi . il est difficile de décrire cela.
mes parents sont sains, en forme , ensemble, pas de problèmes particuliers à souligner, de gros défauts ou autre. ne m'ont pas fait " de mal " dans ma vie..
c'est à souligner car au final, beaucoup ont bien plus de raisons de souffrir de leur appartenance que moi .
les miens m'ont emmenés en vacances souvent, ont tentés (par la force et la non écoute du 'non' que j'ai pourtant prononcé si souvent dans ma vie) de me faire découvrir pleins de choses..
pas de quoi dire : voila comment ils étaient , ils étaient horrible..etc.
la coloration de cette souffrance est en fait bien insidieuse, il s'agit pour moi de maltraitance psychologique. Voila pour quoi je souffre.
une non écoute de mon moi.

ce qui est difficile sera de leur pardonner d'être finalement : comme tout le monde ...
qu'ils ne comprennent pas ce que je suis ni qui je suis, je ne les connais pas ils ne me connaissent pas . ils ne connaissent rien à ma vie, et la leur ne m'intéresse plus depuis des années.
la maltraitance c'était de ne pas écouter les non que je prononcais si souvent.
je boudais constamment et n'aimais pas la vie qu'ils me faisaient vivre, il sont du y aller au forcing pour que ça passe, ce qui, comme tout le monde s'accordera à le penser provoque forcément plus la casse qu'autre chose...

Âpres les milliers d'engueulades avec eux, il y a eux les discussions sur les surdoués( mot à choisir à votre gré).apprenant cela a 29 ans, il était temps de courageusement en parler.
livres discussions partages.
effet passoire.
sur les premières discussions de 2 h mon père n'a réagi positivement que au moment ou je disais que je pouvais inventer sans problème les choses juste par envie, qu'en claquant des doigts j'obtenais constamment des inventions dans des tas de domaines, il a tilté sur l'argent..
le reste, niet.
6 mois avant je l'appelais 1 h pour lui exprimer mon profond dégout de la vie et que j'allais me foutre en l'air si je ne faisais pas quelque chose, je leur demandais donc une toute petite avance monétaire le temps de toucher le chômage pour que je ne sois pas sans rien ..sauter dans le vide sans parachute c'est un peu mazo. il a résumé la conversation à ma mere en lui disant que je demandais 1000 euros, le reste de l'heure de discussions sur le pourquoi je vais mal était rentré par une oreille et ressorti tout de suite .suicide, niet.rien..nada..incroyable ....
ma mère quand a elle (institutrice toute sa vie avec des tas de responsabilités) à compris que j'étais différent avec ces dialogues la , le croit en tout cas, et c'est deja un bon premier pas.
Le reste par contre se résume vite: " moi je comprends que tu es différent mais la,..., qu'est ce que tu veux qu'on fasse..je vois pas comment t'aider"
normal ...je le comprends...


le soucis sera certainement donc que je vais mettre des années à simplement pardonner le fait qu'ils soient simples (comme tout le monde autour), que la maltraitance de 25-30 années de perdues n'est pas de leur faute.
par contre ce que je n'autorise pas c'est le fait qu'ils soient incapables de changer, faire des efforts, même des petits..leur effort est d’être hypocrite avec un grand sourire de 'on t'aime ' ( c'est gentil, oui, c'est déjà ça, je suis chanceux pour ça, il est vrai) mais le reste...ils prétendent en faire mais sont exactement les mêmes depuis des années,quand on fait des efforts on change ,non ?

ils m'ont amenés au médecin de famille quand j'étais enfant ( suis même pas sur qu'ils soient allé voir un psy) j'ai eu le droit à l'homéopathie, la musique ( forcé à jouer de l'orgue avec des mélodies de mirde par un prof inintéressant (mais gentil )) et les balades en forêt .(j'aime la nature, toujours , profondément, ça me ressource., par contre..pleins d'étés collés aux parents à marcher des dizaines d'heure en montagne pendant que mes amis faisaient des choses, bof)
vu que je n'étais pas une lumière, je ne pouvais pas être "spécial" donc ils ont agis comme si de rien n'était.
pour faire un rewind, je me suis engueulé avec ma mere a 29 ans en lui disant j'en ai marre d’être malheureux depuis que je suis né, de la ,elle m'a expliqué ce que je viens de raconter dans le paragraphe d'avant.
et c'est la que j'en ai déduit cela alors même qu'elle était en train de me dire le contraire, ça m'a semblé tellllllemment évident.!!


Sans cadre familial qui me plait dans lequel je me sens Bien, j'ai l'impression que j'aurais toujours une lourde peine.
c'est un peu pour cela que j'ai commencé mon histoire en vous racontant que je respirais que lorsque j'oubliais totalement ma famille.

et oui mes parents sont..des gens 'normaux' avec une limite que je n'accepte pas.deja qu'avec les 'amis' c'est pas facile parfois de les accepter, les parents ça me déchire encore plus.
je fais tout pour avancer sur tout les sujets et m'améliorer.
je dénigre toute forme d'oeillères
et je vais pourtant devoir m'en mettre pour vivre.
un vrai frein dans ma vie.
j'ai décide de ne plus faire semblant et pourtant apparemment, je vais quand même devoir le faire pour accepter de vivre.